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Tehran






Téhéran تهران, est la capitale de l'Iran. Située au nord du pays, au pied des monts Elborz, la ville donne son nom à la province dont elle est également la capitale. Téhéran a vu sa population multipliée par 40 depuis qu'elle est devenue la capitale à la suite du changement de dynastie de 1786. En 2015, la ville représente environ 9 000 000 habitants  et son agglomération plus de 15 000 000. La ville possède un métro avec 5 grandes lignes reliant les grandes banlieues au centre et un dense réseau autoroutier.

Cette croissance très importante de Téhéran est principalement due à l'amélioration des conditions de vie ainsi qu'à l'attraction exercée sur les habitants des provinces. Elle a connu une forte accélération à partir de 1974, à la suite de la forte hausse du prix du pétrole lors du premier choc pétrolier. Les banlieues de la ville se sont multipliées et la pression immobilière a eu raison de la politique de développement urbain fixée en 1969.

Téhéran accueille près de la moitié de l'activité industrielle du pays : industrie automobile, équipements électriques et électroniques, armement, textiles, sucre, ciment et produits chimiques. La ville et son bazar sont le pôle de commercialisation des tapis et meubles produits dans l'ensemble du pays.

Téhéran était jadis un village situé à sept ou huit kilomètres de la grande ville historique de Ray. C’était l'un des premiers villages du Nord de cette ville dont les habitants se réfugiaient à Shemiran, Qasran et dans les piémonts de l’Elborz afin de fuir la chaleur du Sud désertique. Des traces de peuplement datant du Néolithique et même de périodes antérieures ont été découvertes sur le site de Téhéran et à Ray (comme le site de Cheshm-e Ali, situé dans le centre de Ray.

L'histoire de Téhéran est mieux connue à partir du moment où son nom est mentionné des écrits historiques, comme ceux de Yāqut, qui mentionne la ville en 1206. Les écrits de Zakariyā Mohammad Qazvini, datant de 1275, permettent de mieux connaître la ville à cette époque. Tous deux la décrivent comme étant une « ville commerciale » (qurā) et (qariyaton kabiraton), divisée en douze quartiers (mahaleh).. Selon lui, les anciens se 


faisaient la guerre et les habitants hésitaient à aller dans un autre quartier que le leur. L'habitat troglodyte ou semi-troglodyte est courant dans Téhéran, offrant ainsi aux habitants un refuge contre l'insécurité régnant dans la ville. Ce type d'habitat se retrouve aussi dans le Nord de l'Iran afin de combattre les rigueurs de l'hiver.

L'économie de la ville à cette époque est basée sur le commerce de fruits et légumes qui poussent dans les jardins de la ville, alimentés par les cours d'eau en provenance de l'Alborz et des systèmes d'irrigation traditionnels (comme le qanat et le kariz).

De nos jours, cœur culturel de l’Iran, centre politique et économique, Téhéran nous présente à sa manière une facette de l’identité iranienne. Malgré toutes les critiques tout à fait recevables sur la qualité de l’air, sur le trafic de plus en plus lourd, il n’en reste pas moins qu’elle dégage un mélange de modernité et de traditionnel et dès votre arrivée, le ton est donné : c’est comme quelqu’un qui ne range pas ses affaires mais qui s’y retrouve quand même.

La ville s’étend donc des contreforts de l’Alborz à la plaine, sur un dénivelé qui passe de 1700 m au nord à 1200 m au centre et à 900 m au sud. Des quartiers résidentiels s’étendent également à l’est et surtout à l’ouest. Autrefois, résidence des rois, le Nord comprend les quartiers riches et occidentalisés, où se dressent de hauts et luxueux immeubles. L’air y est ou y était plus frais et plus pur. Les quartiers du sud sont plus pauvres, populaires et traditionnels.

Deux avenues ont une importance à la historique et structurelle. Conçue sous le règne de Reza Shah Pahlavi, la longue avenue Vali Asr relie les anciens palais de Sa’Ad Abad sur les flancs de l’Alborz, à la gare située au dessous du Grand Bazar. Longue d’environ 20 kms, elle est ponctuée de plusieurs places importantes : Tajrish, Vanak et Vali Asr… Plantés dans des canaux le long des trottoirs, des platanes embellissent cette large rue à 6 voies. Elle est bordée par un grand parc, Park e Mellat, les édifices de la radio-télévision iranienne « I.R.I.B. » et par de riches commerces. Orientée est-ouest, l’avenue Enghelâb (Révolution) sépare le nord du sud de la ville. Elle est prolongée à l’ouest par l’avenue Azadi (liberté) qui aboutit au monument moderne iranien que l’on repère à peine atterri sur l’aéroport Mehrabad qui relie toutes les villes provinciales de l’Iran, les vols internationaux étant maintenant déviés à 50 kms vers l’aéroport Imam Khomeini (IKA).

D’une capitale comme Téhéran, les occidentaux n’imaginent  pas que l’on puisse skier depuis Tochal, pas loin de l’avenue Vali Asr, départ des télécabines qui vous emmènent directement sur les pistes et son complexe hôtelier pour y séjourner ou seulement s’octroyer une journée de ski haute montagne…






Conçue par l'architecte Hossein Amanat qui gagne le projet en 1966 à l'âge de 24 ans, la tour marie les styles architecturaux sassanides et islamiques. Elle mesure 45 m de haut et est entièrement recouverte de quelque 25 000 plaques de marbre blanc d'Ispahan.

Un musée et quelques fontaines se trouvent sous la tour, située sur la place Azadi qui possède une superficie de 50 000 m².

La tour est inaugurée le 16 octobre 1971 pour la commémoration du 2 500e anniversaire de  l'Empire perse. Elle s'appelait à l'origine la tour Shahyād (persan : شهیاد, ce qui signifie « mémoire des Rois ». Elle a été renommée Azadi (« liberté ») après la Révolution de 1979.

L'entrée de la tour, située directement sous la voûte principale, mène au Musée Azadi. Une des pièces principales de la collection est une copie du cylindre de Cyrus (l'original se trouve au British Museum). La traduction des inscriptions cunéiformes du cylindre est écrite en lettres dorées sur le mur de l'une des galeries menant au département audiovisuel du musée. À l'opposé se trouve une plaque énumérant douze mesures de la Révolution blanche.





De Téhéran, il est possible de comprendre la longue histoire de cette terre ancienne depuis l’antiquité et même avant puisque des traces de vie  néolithiques ont été prouvés à travers le pays jusqu’aux dernières dynasties grâce à ses musées qui conservent les pièces les plus rares. Les palais sont aussi du nord au sud de la ville de riches architectures que l’on retrouve dès que l’on s’éloigne de la capitale. Du centre au Nord de Téhéran, les incontournables sont :




Le Musée National d’Iran appelé aussi Mouzeh Boostan nous raconte très vivement quelques pages de la civilisation, de la culture et de l’art persans à travers les ères. Il est, à cet égard, un des musée les plus riches du monde. Il nous narre, tel un livre gigantesque, d’innombrables événements historiques ; de l’émigration des Aryens sur le plateau de l’Iran à l’apogée de la gloire des achéménides. Au sein de ce bâtiment, des outils en pierre, des bols en argile, des statues où figurent des dieux et des déesses auparavant enfouis sous terre, tous exposent devant nos yeux les coutumes, les rites, la pensée et la manière de vivre des habitants de la Perse antique.







Le Palais Golestan : c’est littéralement le Palais du Pays des Roses, ancien complexe de la famille Royale Qajar (Kadjar), le plus ancien des monuments historiques de la capitale et l’état du Patrimoine Mondial. Le Golestan appartient à un groupe de bâtiments royaux dont les murs sont en boue de chaume, Arch. Historique de Téhéran (Citadelle). C’est un chef d’œuvre de jardins et de constructions qui collectionne les plus belles réalisations artisanales et abrite les présents offerts des pays européens entre le 18e et 19e siècles. Ce complexe compte pas moins de 17 structures comme des palais, des musées, des lieux de réception, des halls. La plupart de ces bâtiments ont été réalisés sur une durée de 200 ans des Rois Qajar. Tous ces palais servent à différents évènements, cérémonies des plus importantes. C’est aussi un lieu d’archives comme la Collection Photographie Royale « Album Khane », la librairie Royale de Manuscrits « Ketabkhâneh Nosakhe Khati » et les archives des documents « Markaze Asnad ».

 

Le complexe du Palais de Golestan comprend :

 

o    La Cour Karimkhani

o    Le monument le plus ancien de la collection Qadjar incluant les peintures manuelles

o    La Galerie où sont exposés tous les dons faits au Roi Qadjar

o    Le Chemin des Miroirs avec ses ivoires et porcelaines

o    La Maison du Printemps où se tient le Testament de Nazareth

o    Le bâtiment Shamsolemarch, le plus grand, de Fath Ali Shah










Le Grand Bazar à lui seul est une ville où l’on vend de tout , mais c’est la plaque tournante économique de l’Iran, où se mélangent les habitants de la ville, les hommes d’affaires, et où l’on trouve mosquées, restaurants, banques, maisons d’hôtes. C’est un lieu aussi chargé d’histoires qui s’étend sur 10 kms de long, avec plusieurs entrées dont la principale s’appelle Sabze Meydon. Le bazar de Téhéran est un labyrinthe de ruelles et d’avenues que chaque jour arpentent les passants, les porteurs, les marchands, une vie qui ne s’arrête jamais.

De nos jours, le Bazar est accessible par le Métro Urbain qui a créé son arrêt à son nom et qui permet de désengorger la circulation, même si le trafic quotidien reste encombré.

Autrefois, le Bazar de Téhéran était sur une autre plaine du sud de Téhéran et remonte à 6000 ans, autant dire que cette place était déjà destinée à cet immense marché. Il n’est pas facile de déterminer son emplacement autrefois, mais c’était un lieu d’échange de toutes marchandises confondues qui occupait cet espace. La dynastie Safavide a vu grandir les lieux et en a fait des parties couvertes ou non couvertes, et c’est à travers ce marché que Téhéran a trouvé sa place comme capitale, tellement l’activité commerciale y était importante.





Le Musée du Tapis montre la plus grande variété de tapis et de tissages que l’on trouve dans le pays datant pour les plus anciens du 16ème siècle. Ce hall d’exposition occupe 3400 m² et sa bibliothèque contient 7000 livres, servant à décrire l’origine de chaque tapis, anecdotes, et autres descriptions. Ce musée a été conçu par la Reine Fara Diba Pahlavi et sa forme extérieure a été réalisée comme un métier à tisser, les murs extérieurs étant protégés pour réduire celle de l’intérieur malgré la canicule estivale.






Le Musée de la Verrerie et de la Céramique (Abguineh) est un des musées de Téhéran construit à l’époque Qadjar. Enregistré sous le numéro 2014 le 7 Ordibehesht 1377 (date iranienne), sa construction a démarré en 1330 et était entre les mains de l’ambassade d’Egypte, puis l’ambassade d’Afghanistan, la Banque de Commerce, et en 1355, en collaboration d’ingénieurs australiens et iraniens qui ont apporté les changements que l’on connaît aujourd’hui. Le Musée des Joyaux nationaux (mouzeh-ye javâherât-e melli) comprend des bijoux et joyaux uniques au monde qui ont été réunis au cours de l’histoire et font désormais partie de l’héritage national iranien. Chaque pièce est un chef-d’œuvre qui témoigne d’une époque particulière de l’histoire de la Perse ainsi que du goût et de la finesse de l’artisanat iranien. Une question demeure cependant sans réponse : quelle est la véritable valeur de cette collection ? Aucun expert n’a jamais pu répondre à cette interrogation. La création de la collection que l’on peut admirer dans le Musée des Joyaux actuel remonte à l’époque safavide, c’est-à-dire au début du 16ème siècle. La Perse sortait alors de près d’un millénaire d’allégeance à différentes dynasties étrangères, notamment arabes et mongoles. Au début de la dynastie des Safavides, la trésorerie royale était presque vide et il n’y avait pas d’objets véritablement précieux pour garantir l’économie du pays. D’après les rapports des premiers explorateurs orientalistes, dont Jean-Baptiste Tavernier et Chardin, les premiers souverains safavides exigèrent que leurs meilleurs experts aillent à la recherche des joyaux royaux perdus dans le tumulte de l’histoire agitée de l’Iran. De ce fait, ils en trouvèrent et rapatrièrent (à Ispahan) un certain nombre depuis les pays voisins comme l’Empire ottoman et l’Inde, ainsi que de pays plus lointains comme

la France et l’Italie. Outre les visées économiques, ils poursuivaient également un but politique : rendre à la Perse sa crédibilité étatique longtemps oubliée et consolider ses frontières.






Collier de la reine Pahlavi

Le musée est actuellement situé sur l’avenue Ferdowsi et s’étend sur une superficie de 1000 m². Il est équipé d’un système d’alarme volumétrique installé par une compagnie allemande. L’importance de ce musée est due essentiellement à ses objets uniques de par leur beauté, mais aussi de par leur valeur inestimable. Chaque pierre incrustée et chaque bijou incarnent également un aspect de l’histoire de l’Iran, tout comme ils témoignent de sa richesse artistique.

 

L’objet le plus renommé du musée est sans doute le fameux diamant Daryâ-ye Nour (signifiant "mer de lumière" en persan) de 182 carats, qui brille d’une couleur légèrement rosée. Il est incontestablement le diamant le plus beau et le plus gros des joyaux de ce musée ainsi que du monde entier.

La couronne de Rezâ Shâh Pahlavi, fondateur de la dynastie pahlavi, est également exposée dans le musée. Elle est faite en or et en argent, décorée par de très beaux brillants et de grosses pierres précieuses dont des émeraudes, des rubis, mais aussi une perle en forme de larme. Elle fut conçue selon le style sassanide et montée avec 3380 diamants de 1144 carats, 5 émeraudes de 199 carats, 2 rubis de 19 carats et 368 perles rondes. Le tout pèse 2080 grammes. Rezâ Khân exigea ainsi que l’on conçoive spécialement une couronne pour son couronnement afin de distinguer sa propre cérémonie des rituels qâdjârs.









Le complexe Niavaran est situé à Shemiran. Il se compose de plusieurs bâtiments et monuments construits sous la dynastie des familles royales Kadjar et Pahlavi. Cet endroit doit sa notoriété au jardin de ce quartier de Niavaran, et était devenue la résidence d’été du Roi Fath-Ali sous la dynastie Kadjar. Un pavillon a été construit par Naser ed Din Shah de la même dynastie, baptisé à ce moment « la maison de Niavaran » et a été renommé plus tard « la maison Saheb Qarani ». Le pavillon du Roi Ahmad a également été construit sous cette dynastie dans les années qui ont suivi. Pendant le règne de la famille Pahlavi, une demeure moderne a été construite pour habiter et a été baptisée de nouveau « la maison Niavaran », bâtie spécialement pour la famille du Roi Mohamad Reza Pahlavi, d’inspiration occidentale et moderne, elle intègre aussi des éléments traditionnels, comme les colonnades et la cour intérieure. Tapis, porcelaines, ameublement style européen ornent les salles autrefois privés, ainsi que toutes les œuvres ayant appartenu à la Princesse Farah dont les artistes ont cotoyé la famille. Durant cette période « Pahlavi », le pavillon Ahmad Shahi servait de salon de réception des plus grands leaders venus du monde entier.





Le palais de Sa'dabad a été construit par la dynastie Qadjar et la dynastie Pahlavi successivement dans le quartier nord de Shemiran. Ce sont les derniers membres de la dynastie Qadjar qui ont fait construire les premiers bâtiments de cet ensemble au début du 20ème  siècle, dans une partie alors excentrée de la capitale, au climat plus aéré en été grâce à la proximité des montagnes. Reza Shah a d'abord vécu ici dans les années 1920 et y a fait construire des pavillons et des villas plus modernes avant de déménager au palais de Marbre en centre-ville. Mohammad Reza Pahlavi a déménagé au palais de Sa’dabad à la fin des années 1960, après la tentative d'attentat de 1965, et parce que l'agrandissement de la famille royale nécessitait un confort plus contemporain. Après la révolution islamique de 1979, les différents pavillons et villas composant le palais ont été transformés en musées. 






Tajrish est un quartier le long de l'extrémité Nord de Téhéran, la capitale de l'Iran. Ce quartier est l'une des plus vieilles parties de Téhéran et est devenu tardivement prisé par les riches à cause de son faible niveau de pollution. En effet, cette partie de la ville est située le long des montagnes au nord de Téhéran. Tajrish est situé dans le district de Shemiran. En 2006, le quartier avait 86 000 habitants. Jusqu'en 1970, Tajrish et son voisin Shemiranat sont de petites villes le long de l'extrémité de Téhéran souvent utilisé pour les loisirs par les habitants de la ville. Ce secteur était relativement déconnecté du cœur du tissu urbain de Téhéran mais était facilement accessible et devient un lieu populaire vacationing spot. Avec l'augmentation de la population et le besoin de plus d'espace à partir de 1970, Tajrish finalement gagne une population relativement dense et deviendra mieux connecté avec le reste de la ville. Tajrish a un vieux bazar et un mausolée appelée Imam Zadeh Saleh, tous deux sont des lieux touristiques populaires.

La place Tajrish est l'une des parties les plus actives de Téhéran, avec des terminaux de bus et de taxi, centre commerciaux (incluant l'exclusive Tandis Center) et beaucoup de restaurants. Le rond-point de Tajrish est le début de l'avenue Vali-ye Asr, la plus longue voie de Téhéran.






Imâmzâdeh Sâleh est une parmi les autres mosquées « Imâmzâdeh Sâleh » de l’Iran. Celle-ci est située Place Tajrish, près du Bazar pittoresque de Tajrish, au nord de la ville, dans le quartier Shemiran. La mosquée abrite la dépouille de Sâleh, un des douze fils de

l’Imam l’Imam Shi’ah, Musa al Kâdhim, et reste un des hauts sites religieux visités dans la région nord de Téhéran.








Darband est un village de montagne, situé toujours dans le nord de Téhéran à côté de la Place Tajrish et de son bazar dans le quartier de Shemiran. Avec le temps, il est devenu un très proche voisin de la ville qui se trouve en limite. 



C’est le début d’une très populaire randonnée à travers chemin qui vous emmène au Mont Tochal, surplombant les tours de Téhéran, nouvelle et moderne. Un accès par télésiège y est aussi disponible à toute période de l’année pour accéder aux vues et installations principales.

Darband en persan veut dire entrée, porte de la montagne (dar=porte, band=montagne). C’est là que les artistes peintres, hommes d’art viennent s’inspirer et sont enterrés comme Iraj Mirza, Mohammad Taghi Bahar, Forough Farrokhzad, Abdol Hassan Saba, Ruhollah Khaleghi, Rahi Moayeri et Darvish Khan au cimetière Zahir o Dowleh. C’est aussi là que le climat est aussi agréable en été qu’en hiver où les chemins sont enneigées chaque année.

Le début de cette route pédestre commence par une longue allée bordée de restaurants et de petites échoppes, très fréquentée en soirée, par les téhéranais et touristes de passage. Agréable en été car plus frais au fur et à mesure que l’on monte en altitude, on peut aussi s’y installer sur les « takhtehs  sonati » restaurants traditionnels où l’on sert à manger et le thé sur des tapis.









La construction de l’Eglise St Sarkis à Téhéran a commence en 1964 et s’acheva en 1970. Ce sont deux frères Sarkisian qui l’ont érigé en mémoire à leurs parents. Sa construction était prédestinée pour compléter l’église de 

Sainte Mère dans le centre de Téhéran. En 1960, son implantation a été imposée et changée de site pour enfin trouver sa place et ce avec l’aide de membres de comités arméniens, généreux donateurs qui contribuèrent à la mission des Sarkissian.





Le Monastère de Safi Ali Shah : Haj Mirza Hassan Isfahani, connu sous le nom de Safi Ali Shah (né le mardi 3 Sha'ban 1251, est décédé vendredi 24 novembre 1316 à Téhéran. C’était le plus célèbre des anciens et des dirigeants des Sufis à la fin du 13ème  et au début du 14ème siècle., y compris les érudits et les érudits Rfa 'Ni'matullāhī. Munawar Ali Shah Shirazi premier parmi les disciples, a été pôle Ni'matullāhī, mais ensuite il a déménagé à Téhéran pour y rester quelques années. A l'âge de 21 ans, il se rendit à Shiraz en 1272, à Mirza Kouchak Rahmat Ali Shah, à la tête de l'un de ses disciples, et des soi-disant derviches, au bord de la repentance et de la suggestion de Sa Sainteté Musharraf. A rejoint aussi  Kerman et Yazd pour y rester un certain temps, puis est allé en Inde et y est resté plusieurs années. Il est ensuite allé à Hijaz par l'Inde comme il l'a écrit lui-même dans sa biographie, sur ce voyage j'ai rencontré la plupart des dirigeants de l'Iran et de l'Inde et certains étaient des jouissances. Selon l'élite indienne, il a écrit Asrar, le divan Masnavi dans les mystères du témoignage et l'adaptation à la conduite Allhast. Cependant, en raison de la maturité de certaines paroles, Asrar, a hésité à faire paraître  ce livre. Il a vécu à Kerman, selon le commandement de son mentor, Rahmat Ali Shah , Asrar élite auteur du livre, Aradtmndansh publié. En  1280. Son chemin en Inde pour visiter Baitullah a été déterminant. Il a entamé sa route pour le retour par la  Terre Sainte Razavi, les Saints Sanctuaires, retourné à Shiraz et Yazd, et de là à Téhéran.
En l'an 1294 AH, l'un des disciples de Safi Ali Shah lui a fait don d’un terrain d'une superficie de deux mille coudées dans le quartier de Shah Abad, à Téhéran, dédié à lui. Dans la même année, un grand monastère à Téhéran a été construit. Certains des fondateurs du monastère, Sayf al-Dawla, et le frère du prince al-Dawla ont participé à sa réalisation. Safi Ali Shah est décédé à 65 ans, dans sa maison et a été enterré dans le monastère.
Plus tard,  Shams Alzhy  Isfahani, le fils unique de Safi Ali Shah, a fait reconnaître ce lieu si sacré, puis, les disciples et les dévots Safi Ali Shah se rassemblent  le dimanche soir dans le monastère pour perpétrer le lien de la fraternité, du cœur et de la haute
spiritualité.
La construction de l’Eglise St Sarkis à Téhéran a commence en 1964 et s’acheva en 1970. Ce sont deux frères Sarkisian qui l’ont érigé en mémoire à leurs parents. Sa construction était prédestinée pour compléter l’église de 






Qom est l'une des villes les plus saintes de l'Iran et du Moyen-Orient et est ancrée dans des siècles d'histoire. La chose la plus célèbre au sujet de Qom est le sanctuaire de Fatima à Massummeh qui est un sanctuaire très respecté et un endroit très propre. Les non-musulmans sont autorisés à pénétrer dans la ville, mais ils ne sont pas autorisés à entrer dans le sanctuaire, sauf avec un compagnon musulman ou un guide.

Qom est la ville principale pour les études Religieuses en Iran depuis longtemps. Hozeye-Elmiye-Qom est la plus grande école de théologie en Iran. À l'heure actuelle, de nombreux hauts dignitaires religieux de classement de l'islam chiite à Qom vivent.

Le sanctuaire de Fatima Ma’soumeh (en persan : حرم فاطمه معصومه) est situé à Qom, en Iran. Le sanctuaire compte 3 domes et 6 minarets. Le sanctuaire est une des raisons pour lesquelles Qom est une des villes les plus sacrées en Iran, et pour lesquelles de nombreuses hawzat se trouvent à Qom. Depuis 2004, une représentation du sanctuaire est gravée sur les pièces de 50 rials. Plusieurs personnes sont enterrées dans le sanctuaire : Fatima Masoumeh et les trois filles du 9e imam, Muhammad al-Jawad.

Fatima Masoumeh est la fille du septième imam chi'ite duodécimain Musa al-Kazim et la sœur du 8e imam Ali ar-Rida (ou Reza). Elle est connue et révérée pour sa piété et meurt en 816.

En allant visiter son frère dans le Khorasan, Fatima Mansoumeh et sa caravane sont attaqués par les Abbassides. Fatima est empoisonnée et meurt à Qom. L'imam ar-Rida, frère de Fatima, déclare que ceux qui iront au sanctuaire sont certains d'aller au Paradis. Le cimetière où elle est enterrée devient un lieu de 

pèlerinage aux 9ème  et 10ème  siècles et continue sous les règnes des Timourides et des Aq Qoyunlu. Peu à peu les habitants de Qom construisent un sanctuaire autour du cimetière, puis un dôme.

Qom est attaquée par les Mongols en 1221, puis par les troupes de Tamerlan. En 1519, le dôme est reconstruit par les habitants et le sanctuaire embelli en l'honneur du chah safavide Ismail Ier. La femme d'Ismail fait don de propriétés attenantes au sanctuaire. Sous le règne de son fils, Tahmasp Ier, la chambre funéraire est terminée. Il fait aussi avancer la cour Sud.

Au début du 17ème  siècle, le chah Abbas Ier le Grand souhaite que ses sujets puissent faire leur pèlerinage sans aller à Nadjaf ou Kerbala, deux villes saintes du chi'isme mais sous domination ottomane. Il décide de faire du sanctuaire de Fatima Mansoumeh, un grand sanctuaire et ordonne la construction de plusieurs bâtiments dont une école.

Au début du 19ème  siècle, Fath Ali Shah Qajar, ordonne la rénovation du sanctuaire et fait dorer le dôme. Le sanctuaire se compose alors d'une chambre funéraire, de 3 cours, 3 salles de prières, 3 dômes et 6 minarets. La superficie totale du sanctuaire est de 38 000 m². En 2000, le marja Mohammad-Taqi Bahjat ordonne la réparation du dôme doré.